Expérience du feutre

       Toute la laine d'alpaga est donc cardée, une partie pour le feutrage et une partie pour le filage. J'ai la chance d'habiter pas trop loin de "L'école de la Laine" à Vasles, dans les deux Sèvres. C'est une association qui organise beaucoup de stages autour du travail de la laine à toutes ses étapes. Je m'inscris donc pour mon premier stage de feutrage. Chouette. La formatrice, Valérie, super sympa, et c'est vraiment magique comme transformation de matière.

       Mon idée c'était de réaliser des chaussons... à la fin ça donne ça... super mais pointure 46 au moins, pour mon 39 c'est raté. Mais c'est pas grave je les adore. Ils resteront le témoin de cette première expérience.

  

     Après, il faut savoir que c'est super long comme technique, beaucoup trop long et lent pour moi, il faut rouler, rouler... J'ai pas la patience pour ça. Je vais essayer d'autres techniques, avec la machine à laver... c'est sans doute pas très éthique mais ça marche pas mal. J'ai vu maintenant que je ne suis pas la seule bien sûr à avoir eu cette idée, ça donne de chouettes résultats, à vous de voir.. et de faire vos propres essais et si vous voulez partager vos expériences, je suis preneuse.

        Valérie me conseille de mélanger l'alpaga avec du mouton. La laine d'alpaga ayant moins d'écailles que la laine de mouton, elle pense qu'elle ne feutre pas sans le support de cette laine de mouton. Ca m'arrange, étant donné que le feutre est une technique qui consomme beaucoup de matière et que l'alpaga est précieux. En plus, on m'a donné deux toisons de mouton de Ouessant, et deux de moutons d'ici.  Je vais pouvoir les utiliser.

         Mais j'ai quand même testé et j'ai trouvé que l'alpaga feutre très bien sans support. A creuser.