Reprise du travail
Je reprends cette semaine le travail des toisons, celles de l'été dernier, 2018, et je vais en partager avec vous les étapes, pas à pas. Les toisons sont stockées dans de grands sacs plastiques et la première chose à faire est de les trier. Je fais trois tas: ce que je filerai, ce que je feutrerai et ce qui part à la poubelle. Il s'agit de la laine trop sale ou trop épaisse. A certains endroits c'est plus du poil que de la laine. Néanmoins, c'est toujours un choix difficile, on aurait envie de tout garder.
Sur la toison de la femelle blanche, un quart est jeté, un quart est pour le feutre et la moitié pour le filage (1 kg 200 gr). Certains alpagas donnent beaucoup plus de laine, et ils sont choisis pour cela et c'est ce qui fait des lignées et des champions. Les miens sont plus des animaux de compagnie, la laine est un petit plus. Cela explique aussi qu'il y aient de grosses différences de prix d'un animal à un autre
Après le tri, je passe la laine à la cardeuse à balancier, en plusieurs passes. Cela permet d'aérer la laine, de séparer les mèches. C'est avec cela que les anciens refaisaient les matelas, ils repassaient la laine du matelas à la cardeuse pour lui redonner son gonflant. Il n'y a plus beaucoup de gens qui font le choix d'un matelas en laine maintenant mais il paraît pourtant que c'est très agréable. A l'ère du bultex et autres mousses, qui sait?
C'est une machine redoutable, attention aux mains.... J'ai appris à travailler avec des gants en cuir, après avoir tâté de ses piquants.
Sur la toison de la femelle blanche, un quart est jeté, un quart est pour le feutre et la moitié pour le filage (1 kg 200 gr). Certains alpagas donnent beaucoup plus de laine, et ils sont choisis pour cela et c'est ce qui fait des lignées et des champions. Les miens sont plus des animaux de compagnie, la laine est un petit plus. Cela explique aussi qu'il y aient de grosses différences de prix d'un animal à un autre
Après le tri, je passe la laine à la cardeuse à balancier, en plusieurs passes. Cela permet d'aérer la laine, de séparer les mèches. C'est avec cela que les anciens refaisaient les matelas, ils repassaient la laine du matelas à la cardeuse pour lui redonner son gonflant. Il n'y a plus beaucoup de gens qui font le choix d'un matelas en laine maintenant mais il paraît pourtant que c'est très agréable. A l'ère du bultex et autres mousses, qui sait?
C'est une machine redoutable, attention aux mains.... J'ai appris à travailler avec des gants en cuir, après avoir tâté de ses piquants.
C'est bien que tu fasses un blog sur tes activités...
RépondreSupprimerJe suis impatiente de lire la suite
Oh merci Brigitte, mon premier commentaire!!! Beaucoup de boulot sur l'ordi entre blog, facebook et insta, mais en fait j'aime bien, transmettre, mettre en scène, voilà voilà, à bientôt.
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